Non pas comme l’arrogant géant de renommée grecque franchissant terres et mers de son pas conquérant
Ici, à nos portes, baignée par les flots et le soleil couchant, se tiendra une femme,
puissante, portant une torche dans laquelle la foudre est emprisonnée
Son nom est « Mère des exilés ». Son flambeau rayonne,
annonce la bienvenue au monde entier ;
Son regard clément protège le port relié par les ponts unissant les cités jumelles.
Garde donc, vieux monde, tes fastes d’autrefois, proclame-t-elle de ses lèvres closes,
donne-moi tes pauvres, tes sans-abri,
tes masses innombrables rêvant de vivre libres,
misérable refus de rivages surpeuplés.
Envoie-les-moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte ! De ma flamme, j’éclaire la porte d’or.
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la biographe du poète Siegfried Sassoon :
The green, green grass of home