Quand la vie rattrape le traducteur…
par Catherine Cauvin-Higgins, traductrice (anglais-français-russe), membre de ATA, ALTA et PEN American Center (qui était notre traductrice du mois de mai 2012). Catherine est une traductrice franco-américaine née en France en 1952. Elle vit actuellement à Denver, dans le Colorado, après onze ans à Paris (étudiante puis interprète), onze ans à Houston (Texas), douze ans de nouveau en France, surtout en Bretagne Nord (entre Lannion et Morlaix) ; le tout, en passant par la case Russie.
Comment Adieu Farewell de Sergueï Kostine et Eric Raynaud (Laffont, 2009) a vu le jour en anglais (AmazonCrossing, août 2011) sous le titre, un brin racoleur, il faut bien l'avouer—ah, le marketing !—de Farewell: The Greatest Spy Story of the Twentieth Century.
Tout a commencé par un beau matin d'octobre 2009. Je travaillais à une de mes traductions « alimentaires » habituelles (high-tech médical en imagerie et radiothérapie) quand je fus interrompue par la sonnerie de Skype sur mon écran : un appel de ma sœur Marie-Laure. Elle regardait un documentaire [1] fascinant sur ARTE, une histoire d'espionnage pendant la guerre froide entre un officier du KGB (service de renseignement de l'Union soviétique post-stalinienne) et la DST (Direction de la surveillance du territoire). Parmi les témoins de l'époque qui étaient interviewés se trouvait un homme dont le nom lui semblait vaguement familier ; elle pensait que je le connaissais... « un Jacques quelque chose de Thomson-CSF ».
- Tu veux dire Jacques Prévost ?
- Oui, c’est ça...Tu savais qu’il travaillait pour la DST ?
Eh bien non, je ne le savais pas, même si j’avais suivi ledit Jacques Prévost comme son ombre pendant quatre ans, de 1978 à 1982, en qualité d’interprète de russe, à Paris et à Moscou, lors des négociations de contrats entre le groupe Thomson et les différents ministères soviétiques très demandeurs en électronique appliquée (aéronautique embarquée, télécoms, médical, etc.). Cela dit, il allait de soi, à l’époque, que les responsables commerciaux qui traitaient avec les ministères soviétiques et leurs représentants en France, aillent régulièrement « au rapport ». La DST les appelait ses honorables correspondants.
Intriguée, j’appelle mon amie Sylviane qui avait été la secrétaire de Prévost pendant ces mêmes années : elle aussi tombait des nues après avoir vu le même documentaire qu’elle m’avait enregistré. En cherchant dans nos souvenirs communs, nous avons bien retrouvé quelques moments qui nous apparaissaient maintenant sous un nouvel éclairage :
- Tu te souviens du matin où, en arrivant au bureau, Prévost nous avait envoyées prendre un café-croissant sur les Champs, à deux pas, en nous disant de prendre tout notre temps car la journée était calme ? Il voulait sans doute se débarrasser de nous car il attendait Nart de la DST et Ameil pour discuter la mise en place de l'opération.
- Et ses allées et venues dans son bureau, les bras levés au ciel alors qu'il expliquait à son adjoint « Tu comprends... Volodia ceci, Volodia cela... ». Nous n’avions aucune idée de l’identité de ce Volodia qui causait tant de remous. C’est un nom si courant... Eh bien c’était Vladimir Vetrov !
Sylviane m’apprend qu’un livre était sorti en mars 2009, Adieu Farewell (Laffont), dont les auteurs étaient deux journalistes d’investigation, l'un russe, l'autre français. Peu après je recevais le DVD du documentaire et le livre en français. Adieu Farewell est en fait une actualisation de Bonjour Farewell (Laffont 1997, épuisé) qui a inspiré le film de Christian Carion, L'Affaire Farewell (sept. 2009).
Je n’étais pas spécialement intéressée par les histoires d’espionnage, mais je voulais comprendre le rôle joué par JP dans cette affaire que je découvrais, comme beaucoup, presque 30 ans après les faits. Je m’attaquais donc aux 500 pages d’Adieu Farewell. Cet ouvrage « touffu » est le résultat de nombreuses années d'investigation par Sergueï Kostine pour la partie russe et par Eric Raynaud pour la partie française et américaine. Le sujet étant tabou en Russie encore aujourd’hui (pour des raisons que l’on découvre dans le livre), Kostine a écrit directement en français, une langue qu'il parle couramment, avec l’aide de réviseurs dévoués comme il l'explique lui-même dans les Remerciements. Ceci dit, la lecture en est ardue, surtout pour les « non-initiés ». Mais au-delà de la forme et du style, ce que j'ai découvert, c'est une aventure étonnante qui a eu des répercussions historiques incontestables, bien que difficilement quantifiables : la chute de l’Union soviétique n’est pas une mince affaire ! Bien entendu de nombreux facteurs y ont contribué. Néanmoins, Krioutchkov, le dernier chef du KGB de l’ère soviétique, instigateur du putsch raté de 1991 contre Gorbatchev, aurait déclaré que l’URSS devait ses déboires à deux traîtres : Vetrov (nom de code Farewell) et Gorbatchev.
En refermant Adieu Farewell, une évidence s’est imposée à moi : je devais traduire ce texte pour faire connaître aux anglophones, et surtout au public américain concerné en premier lieu par les révélations de Vetrov, un dossier resté jusque-là « top secret ».
Bonne idée, mais comment procéder ? Je ne connaissais rien au monde de l’édition, que ce soit aux États-Unis ou en France. Heureusement nous avons Internet...
D’abord, s’enquérir des droits... Ont-ils été vendus ? À qui ? L’éditeur a-t-il déjà retenu un traducteur ? J'ai donc commencé par le service des Droits étrangers chez Laffont. En janvier 2010, les droits n’avaient toujours pas été vendus en Amérique du Nord ni au Royaume-Uni, il n’était donc peut-être pas trop tard !
Et les auteurs ? Seront-ils d’accord et me feront-ils confiance ? Ont-ils des traducteurs attitrés en stand-by ? J’appelle Eric Raynaud qui, surpris par ma demande, me donne l’impression que ni lui ni Kostine n’avaient envisagé la possibilité de voir leur ouvrage publié en anglais, et aux U.S. de surcroît. Il faut avouer que recevoir un coup de fil d’une traductrice franco-américaine habitant Denver (autant dire le far-west), qui connaissait Prévost, Ameil et la Thomson mieux que lui, avait de quoi surprendre. Suis-je vraiment la première à proposer de traduire leur livre ? Décidément, tous les espoirs sont permis.
Sauf que...le livre n’était déjà plus dans les priorités de l'éditeur et j’ai vite compris que ce serait à moi d'intéresser un éditeur américain à une version anglaise. J’ai fait ma recherche, identifié les catalogues riches en témoignages historiques sur la guerre froide, en histoires d'espionnage qui n’étaient pas de la fiction... J’ai écrit. On ne m’a pas répondu (j’ai appris, chemin faisant, que la courtoisie n’était pas « tendance » dans le monde de l’édition).
Avril. La Foire du livre de Londres, cuvée 2010, se profilait à l’horizon : une chance de ranimer l’activité pour la vente des droits d’Adieu Farewell à un éditeur américain. Hélas, c’était sans compter avec les caprices de l’écorce terrestre ! Le volcan islandais, qui avait choisi de se réveiller la même semaine, a réduit en cendres mes espoirs de voir la situation bouger, forçant 80 % des participants américains à rester chez eux. Tonnerre de Brest !
Bon, contre mauvaise fortune, bon cœur...je décidai, en attendant, d’avancer dans la traduction (500 pages, 150 000 mots !), un effort un peu particulier car je traduisais vers l’anglais un texte français teinté de russe ; certains passages n’étaient compréhensibles qu’à un russophone, ce qui tombait bien puisque c’était mon cas. J’ai même dû demander à l’auteur le texte original d’une série de lettres en russe dont la traduction française n'avait manifestement pas été revue par l'éditeur et n’était pas exploitable en l’état. Il y avait, par ailleurs, de nombreuses notes qui pour certaines n'avaient pas été mises à jour depuis 1997 (première mouture). Sans parler des nombreuses citations d’ouvrages américains à retrouver un par un pour donner la citation en anglais d’origine. Heureusement que mon mari avait accès à la bibliothèque universitaire de DU car bien des références n’étaient pas accessibles sur Internet.
Arrive le mois de juin et le festival annuel de cinéma francophone J’adore organisé sous l’égide de l’Alliance Française de Denver et celle du Consulat de France à Los Angeles. Film d’ouverture : L’Affaire Farewell de Christian Carion (script initial d’Eric Raynaud) ! Décidément ! Serait-ce un signe du destin ?
Le film sera bien accueilli et passera dans une quarantaine de salles Art & Essai un peu partout aux Etats-Unis, un signe encourageant et un argument de plus pour convaincre un éditeur de l'intérêt du livre. Fin juin, j’arrête toute activité de traduction technique pour me consacrer exclusivement à Adieu Farewell et poursuivre mes efforts en quête d'un éditeur.
Juillet m’apporte une surprise : au cours d’une conversation avec Eric sur Skype, il s'amuse du fait que deux personnes connectées à l’affaire Farewell vivent à Denver. Il s’agissait de Richard V. Allen, ancien conseiller à la sécurité du président Reagan en 1981. Allen était présent au sommet d'Ottawa de juillet 81 au cours duquel Mitterrand a remis le dossier Farewell à Reagan. Ah bon ? Mais ce monsieur m'intéresse ! Il faut que je le contacte. Sitôt pensé, sitôt fait. Richard Allen a accepté très gentiment de me rencontrer alors qu’il ne me connaissait absolument pas. Il avait eu connaissance du livre puisqu'il y est interviewé par Raynaud, mais, ne parlant pas français, il avait seulement feuilleté son exemplaire, il y avait de cela un certain temps déjà. Il m’a tout de suite encouragée dans mon projet qu’il jugeait « utile ». Mais il n’était pas éditeur... J’ai donc repris ma canne et mon chapeau... et suis tombée par hasard, en août, sur un article paru en mai 2010, consacré à la création d'AmazonCrossing, une division d'Amazon qui se lançait dans la publication de livres étrangers récents. De fil en aiguille, et grâce à PEN Center, je suis parvenue à contacter la responsable des acquisitions et lui ai envoyé mon dossier, avec photos à l’appui pour lui prouver qu’effectivement j'avais été l'interprète de Thomson-CSF et connaissais « l’homme sans lequel rien ne serait arrivé ». Je lui donnais aussi les coordonnées de l’éditeur parisien, que je me suis empressée d’informer de ce nouveau développement. Je ne peux pas prétendre que le nom « Amazon » ait soulevé beaucoup d’enthousiasme, mais peut-être allais-je faire germer une idée à exploiter pendant la Foire de Francfort...Laissée dans l'ignorance complète pendant plusieurs semaines (les traducteurs ne sont ni des humains ni des esprits pensants, comme chacun sait ), j'apprends par la bande que des négociations sont en cours entre AmazonCrossing et Laffont, et fin octobre je reçois un contrat pour traduire Adieu Farewell en anglais. Au lieu de donner dans l’enthousiasme béat et me reprendre à croire en la justice des hommes... j'aurais mieux fait de relire ledit contrat qui s’est avéré un vrai piège à vous-savez-quoi (mais c'est une autre histoire qui en dit long sur le monde de l'édition ici et ailleurs). Pour l’instant, l’essentiel était que j’avais atteint mon but : les anglophones curieux de cette période de la guerre froide allaient enfin découvrir, au bout de 30 ans, qu’au nez et à la barbe du KGB, de la CIA, de MI5 et de la « piscine », un courageux lieutenant colonel du KGB avait « recruté » la DST, grâce à une vieille amitié parisienne, et, avec l’aide de non moins courageux « traitants » assistés de leurs épouses, avait pu transmettre à l’Ouest des informations clés qui permirent de passer du jeu d’échecs de la détente au poker-menteur à la Reagan... et gagner la partie ! Et cela, sans comptes bancaires en Suisse, sans budgets colossaux et sans dommages collatéraux.
J’ai éprouvé le plus grand plaisir à envoyer à Jacques Prévost et Xavier Ameil un exemplaire d’Adieu Farewell en anglais, traduit par « leur interprète d’il-y-a-trente-ans ». J’ai reçu les plus touchants petits mots de remerciement de leur part. La boucle est bouclée.
Non moins grande est la jubilation de voir Vetrov/Farewell sur la couverture regarder droit dans les yeux ses anciens « collègues », devenus « réfugiés politiques », qui jouissent de tous les avantages d’une retraite heureuse à l’Ouest. Vetrov, lui, y a laissé sa vie, le 23 janvier 1985, après avoir retrouvé sa dignité d'homme dans la nuit totalitaire.
Traître ou héros ? Le débat n’est pas clos, mais Sergueï Kostine et Eric Raynaud ont le grand mérite de s’y être intéressés et de nous avoir fait connaître le dessous des cartes, rendant hommage aux acteurs de cette histoire restés trop longtemps dans l’ombre pour des raisons qui sont encore à éclaircir, les médias officiels ayant de toute évidence décidé de ne pas déterrer des cadavres embarrassants encore aujourd’hui.
Le plus beau de cette aventure, c’est que Farewell m'a fait découvrir un écrivain français peu connu bien que nominé deux fois au Goncourt pour son talent et sa profondeur : Michel Louyot, dont Le Violon de neige est une fiction poignante, entre prose et poésie, qui nous fait vivre la fin imaginée de Farewell. J'en ai lu quelques pages par hasard sur Google book alors que je faisais des recherches pour « l’autre » Farewell. J’ai été absolument conquise par le texte, très littéraire celui-ci, magnifique, et j’ai immédiatement pris contact avec l'auteur. C’était en août 2010. Depuis, Le Violon de neige (<150 pages) existe en anglais et nous (l'auteur, la traductrice et « Monsieur Paul », le traitant de Farewell) sommes à la recherche d’une « bonne maison » pour l’accueillir... Rebelote !
[1] L'Affaire Farewell, l'espion de la vengeance, diffusé sur ARTE
Post Scriptum :
Morale de l’histoire : Traducteurs, n’écoutez pas les fâcheux qui vous disent que votre projet n'est pas réalisable et n'intéressera personne. Nous sommes les meilleurs messagers des auteurs qui ont su nous émouvoir. Et au fait, si...si... les américains s’intéressent à l’Histoire (les ventes de Farewell tournent autour des vingt mille exemplaires, Kindle et papier, dix mois après la sortie du livre en anglais, ce qui est très honorable pour un documentaire ardu de 500 pages ; un audio book doit sortir en novembre 2012).
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L’Affaire Farewell de Christian Carion (script initial d’Eric Raynaud)
Documentaire diffusé sur ARTE en 2008
Farewell: L'espion de la vengeance (Jean-François Delassus) :
Lecture supplémentaire :
Farewell : A Translator's Journey
La traduction de l'Affaire Farewell par Catherine Cauvin-Higgins (anglais) sur le site intralingo.com
Analyse supplémentaire sur le site des
Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale (France)
La Véritable Portée de l'Affaire Farewell sur le site du Centre Francais de Recherche sur le Renseignement
Lexique du renseignement,
de l'information et de l'influence [Broché]
Laurent Jacquet
francais, janvier 2010
The Espionage Glossary [Kindle Edition]
Anonymous Spy
English, February 2012
The Spy who came in from the Cold :
A George Smiley Novel
John Le Carré
Dans le secret des Présidents
Vincent Nouzille
Fayard
français, octobre 2010
Catherine,
Je vous laisse rapidement un commentaire pour vous dire que j’ai trouvé votre article passionnant, et surtout votre histoire ! J’ai récemment visionné le film « L’affaire Farewell » et je ne manquerai pas de lire le livre (je fais souvent les choses à l’envers…). J’ai l’échantillon, ainsi que celui du « Violon de neige », sur mon Kindle… Quel bonheur de pouvoir y acheter des livres français.
Bonne journée !
Rédigé par : Nadia | 04/07/2012 à 09:02
Nadia, Michel Louyot est un Lorrain, il vit à Strasbourg. Il a écrit, entre autres, "Nuit de Meuse" et "Lorraine", livres qui devraient vous intéresser puisque vous êtes "pays"... Bonne lecture !
Rédigé par : Catherine Cauvin-Higgins | 04/07/2012 à 11:06
Merci Catherine ! Je ne manquerai pas de les ajouter à ma liste de souhaits Kindle !
Rédigé par : Nadia | 04/07/2012 à 14:30
Heureux,Catherine, de lire le récit de vos aventures de traductrice !
Michel
Rédigé par : Michel Louyot | 01/10/2012 à 13:04
Belle histoire.
J'ai lu le bouquin, passionnant (et très différent du film!).
Rédigé par : jarmmo | 13/11/2017 à 14:20
Un exemple extraordinaire de persévérance et de courage. Convaincre un éditeur qu'un livre mérite d'être traduit est une tâche presque surhumaine. Bravo !!!
Rédigé par : jean-paul | 15/11/2017 à 04:03