Yann Kebbi, Éditions Enchanted Lion Books, 23/6/2015, New York.
72 pages. Relié. Pour les enfants de 5 ans et plus.
Analyse presentée par Linda Zuckerman.
Notre nouvelle contributrice est une lycéenne franco-américaine avec une passion pour la recherche et l’argumentation. Née en France, elle entame actuellement sa terminale S tout en se préparant pour des études universitaires rigoureuses aux États-Unis. Le mois dernier elle a entamé un voyage à New York (tout comme "Woof", le héros canin du livre) pour effectuer un stage de deux semaines à l'université de Yale à New Haven dans l'État de Connecticut, "Science, Policy, and Innovation" dans le cadre du "Yale Young Global Scholars Program", qui traite simultanément des avancées scientifiques de notre temps, de leur impact dans la rédaction de nouvelles lois et des nouvelles questions "bioéthiques" qu'elles soulèvent.
Le dessinateur français Yann Kebbi nous propose une véritable balade (rédigée en anglais) dans New York dans son recueil de dessins « Americanine ». Nous y suivons le chemin d’un jeune chien éponyme en voyage aux États-Unis. Non sans rappeler « Où est Charlie ? », notre « canin à l’américaine » est dissimulé parmi les New-Yorkais, dont nous comprenons et apprécions les actions et les émotions. Visitons avec lui la Statue de la Liberté, le mythique « Grand Central Terminal » ou encore le musée Guggenheim ! Fasciné par le comportement des humains, Americanine les observe avec amusement à la salle de sport ou au salon de beauté, mais il se trouve constamment emporté par le flot de New-Yorkais pressés, que ce soit dans le Subway ou les rues grouillantes de la ville. Nous sommes alors plongés dans un monde saisissant où la surprenante spontanéité des dessins permet d’exprimer un univers à la fois familier et bourdonnant.
À l’aide de ses crayons de couleurs, Yann réalise d’abord des sketchs rapides dans la ville même, puis y intègre des précisions dans les couleurs et les expressions des personnages. C’est donc dans un parfait amalgame du vague et du détail que l’on comprend l’univers vibrant de New York.
Mon esprit a été enchanté par Central Park avec ses arbres roses, bleus, noirs et verts, et j'en ai admiré l’apparente pureté et simplicité des traits. Je me demande encore comment Yann trouve ce parfait équilibre entre les simples bonshommes en bâtons qui peuplent son recueil et les visages précis et expressifs qui donnent vie aux scènes de la ville. Chaque page, chaque instant évoque un moment que l’on a pu vivre dans The Big Apple, faisant de ce livre un agréable moment de partage, de réminiscence ou même d’imagination en famille ou entre amis.
Linda Z.
Notes langagières : des expressions et proverbes anglais avec le mot dog
dog-eared |
écorné |
dogend, dog-end |
mégot |
dogleg |
coude/angle abrupt sur la route |
dog's breakfast |
foutoir, n’importe quoi |
doggy bag |
petit sac pour emporter les restes après un repas au restaurant |
as quickly as a dog can lick a dish |
très vite |
call off the dogs |
rappeler les chiens, arrêter un comportement grossier ou repréhensible |
crooked as a dog's hind leg |
frauduleux, malhonnête |
dog-faced liar |
menteur/euse invétéré(e) |
dog and pony show (US) |
numéro de charme, poudre aux yeux, baratin |
dog days (- of summer)
|
canicule (le mot français “canicule” dérive de “petit chien” qui est la constellation ou se trouve Sirius, associé au temps chaud.) |
dog eat dog (prov.) |
chacun pour soi, foire d’empoigne |
dog in the manger |
empêcheur de danser en rond |
dog tired |
épuisé, lessivé |
Every dog has its day |
à chacun vient sa chance, à chacun son heure de gloire |
Go see a man about a dog |
aller se soulager, aller voir le pape |
gone to the dogs |
aller à vau-l’eau |
happy as a flea in a doghouse |
être heureux comme poisson dans l’eau |
Hair of the dog (that bit you) |
Reprendre un verre (pour faire passer sa gueule de bois) |
His bark is worse than his bite |
Il aboie plus qu’il ne mord |
If you lie down with dogs, you will get up with fleas |
Qui se couche avec les chiens se lève avec des puces |
in the dog house |
ne pas être en odeur de sainteté |
It’s a dog eat dog world |
univers impitoyable |
it's a dog's life |
une vie de chien |
It’s raining cats and dogs |
Il pleut des cordes, il pleut à torrents |
Let sleeping dogs lie |
Il ne faut pas réveiller le chat qui dort. |
dressed like a dog's dinner |
être habillé de façon extravagante |
love me, love my dog |
Aimez-moi tel que je suis |
mean as a junk-yard dog |
très méchant/e (plus méchant qu’un chien dans un entrepôt de ferrailleur) |
sick as a dog |
malade comme un chien |
The guilty dog barks the loudest. (prov.) |
C'est la poule qui chante qui a fait l'œuf. |
the tail wagging the dog |
C’est le monde à l’ envers, la charrue avant les bœufs |
to bark up the wrong tree |
faire fausse route |
top dog |
gros bonnet, manitou, boss |
Why keep a dog and bark yourself? |
Pourquoi faire faire aux autres ce qu’on peut faire par soi-même? |
to work like a dog |
ramer, travailler très dur |
yellow dog contract |
Un contrat dans lequel l’employé accepte de ne pas se syndiquer (maintenant illégal) |
You cannot teach an old dog new tricks. |
Ce n'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire des grimaces.
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