Comme je vous le disais, étudier à l’étranger est la clé pour progresser en s’imprégnant de la langue d’apprentissage, hors des salles de classe. Mes séjours en Angleterre et en Espagne m’ont permis de devenir trilingue et mon goût pour les langues ne s’est pas arrêté là puisque j’ai passé quelques temps à étudier le néerlandais et le japonais. A mon grand désarroi mon manque de pratique m’en a fait oublier une grande partie, c’est pourquoi le fait de trouver une raison d’être au contact d’une langue est essentiel pour en apprécier les progrès.
LMJ: Avez-vous déjà été élève dans une école de langue ?
Absolument ! J’ai été élève à Bournemouth Business School International en Angleterre où, pour corser un peu les choses, j’ai étudié le droit britannique, le management et la gestion d’entreprise. Cette expérience fut une révélation : le brassage ethnique, les consonances britanniques, le rythme de vie… Ce genre de séjour laisse des souvenirs inoubliables. J’ai ensuite « rafraichi » mon espagnol à Valence dans l’école de langue International House. Bien sûr, la météo était plus clémente et les activités proposées par l’école étaient beaucoup plus en extérieur, ce qui n’était pas pour me déplaire ! Respectivement, mes séjours variaient entre 5 et 6 mois afin de bien asseoir mes acquis et mettre suffisamment en pratique ce que j’avais appris pour le « régurgiter » une fois sortie de l’école.
LMJ: En quoi consiste votre travail pour l’école Maltalingua ?
J’ai commencé comme réceptionniste et conseillère au service client. Concrètement, je me chargeais des réservations des marchés francophones, hispanophones et des élèves d’autres pays capables de s’exprimer un minimum en anglais. Une fois arrivés à l’école, je devenais alors la conseillère des élèves, les guidant dans leurs démarches administratives, leur recherche d’emploi, etc. Ensuite je suis passée au département marketing où mon rôle consiste à faire connaitre davantage Maltalingua sur la toile, notamment via les blogs ou les sites professionnels. Je me charge également de la traduction du site officiel de l’école et des documents que l’on envoie à nos clients français. Travailler à Maltalingua est l’opportunité de prouver de ma flexibilité, où je jongle entre les relations directes avec les étudiants et les contacts via Internet pour créer des partenariats et des collaborations. C’est intéressant aussi d’interagir avec mes collègues de travail venant d’Italie, de Pologne, d’Espagne, d’Ecosse… Ensemble nous arrivons à nous complémenter avec notre expérience et notre savoir-faire. A nouveau l’adaptabilité joue un rôle essentiel afin d’assurer une sérénité entre toutes ces différentes manières de penser et faire, et la communication est alors l’élément clé !
Les écoles de langue mettent beaucoup d’énergie à l’élaboration d’activités pour permettre aux élèves de découvrir un peu plus chaque jour le patrimoine de leur nouvelle ville, tout en pratiquant l’anglais en s’amusant. Le personnel des écoles où j’ai eu la chance d’aller était dynamique et toujours prêt à créer une ambiance détendue pour que les élèves se sentent comme dans une deuxième famille.
LMJ: Pourquoi recommanderiez-vous d’étudier dans une école de langue ?
La différence entre une école classique et une école de langue, c’est bien évidemment la routine qui se retrouve complètement bousculée. On est en classe avec des Brésiliens, des Japonais, des Italiens, des Russes… Le fait de vivre ce même sentiment de nouveauté rapproche bien évidemment les élèves les uns des autres, créant naturellement un esprit d’entraide, de découverte des us et coutumes de pays dont on ignore l’histoire ou la culture. Etudier dans une école de langue implique d’être suffisamment indépendant pour quitter sa zone de confort et partir vers l’inconnu, dans un nouvel environnement avec de nouvelles personnes et dans une autre langue que la sienne. Cela en effraie beaucoup, mais c’est une expérience que je recommanderais à tout le monde pour l’épanouissement professionnel comme personnel. A noter aussi que la méthodologie d’un professeur irlandais, britannique ou australien sera bien distincte de celle impartie durant nos cours de langue vivante en France. En vue du nombre restreint d’élèves par classe, il est aussi plus facile de suivre chaque individu dans sa progression et s’adapter à ses besoins.
Le fait est que lorsque l’on apprend par exemple l’anglais en Angleterre ou à Malte, chaque moment du quotidien est une opportunité de pratiquer, de tester sa mémoire et ses acquis. La moindre conversation amène avec elle l’opportunité d’utiliser ce qui est appris en cours, d’apprendre du vocabulaire, et puis cela permet de s’imprégner de la phonétique et des expressions typiques de l’endroit où l’on réside.
Enfin le contexte actuel nous montre bien que nous vivons dans un monde globalisé où les langues jouent le rôle de pont entre diverses cultures. Apprendre une langue, c’est ouvrir une porte sur un nouveau monde, une population avec laquelle il aurait été difficile de partager et échanger sans une langue commune. Outre l’aspect humain, il est plus aisé de se démarquer sur le marché du travail lorsque l’on peut converser avec des partenaires étrangers.
LMJ: Que faites-vous de votre temps libre ?
L’avantage de vivre sur une île est bien évidemment la proximité de la mer ! Plongée, baignade, longues promenades, les possibilités sont nombreuses et variées ! Pour ma part je pratique le yoga et la danse quotidiennement car c’est avec un grand étonnement que j’ai pu constater que le yoga était une activité en plein essor à Malte et où il est possible de suivre des cours à toute heure de la journée ou de la nuit, en semaine comme le weekend !
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