Quand la sérénité régnait sur le Pont de Westminster, à Londres
....et sur le monde
Thomas Rowlandson (1756-1827) & Augustus Charles Pugin (1762-1832)
En hommage aux victimes de l'attentat terroriste perpétré mercredi dernier sur le pont de Westminster, et en souhaitant un prompt rétablissement aux lycéens français blessés ce jour-là, nous publions à nouveau le poème de William Wordsworth, rappel d'un temps où le monde coulait des jours plus paisibles !
William Wordsworth 1770-1850
Siitué en amont, près du Parlement et de Big Ben, le Pont de Westminster a été immortalisé par le poète anglais William Wordsworth dans: « Composé sur le Pont de Westminister », un poème que tous les écoliers de l'empire britannique (maintenant le Commonwealth) apprennent depuis 200 ans. Wordsworth l'écrivit à l'âge de 32 ans, alors que, juché sur le toit d'une voiture, il se rendait en France.
Composed upon Westminister Bridge September. 3, 1802
Earth has not anything to show more fair: Dull would he be of soul who could pass by A sight so touching in its majesty: This City now doth like a garment wear
The beauty of the morning: silent, bare, Ships, towers, domes, theatres, and temples lie Open unto the fields, and to the sky, All bright and glittering in the smokeless air.
Never did sun more beautifully steep In his first splendour, valley, rock, or hill; Ne'er saw I, never felt, a calm so deep!
The river glideth at his own sweet will: Dear God! the very houses seem asleep; And all that mighty heart is lying still!
La terre n’a rien de plus beau à produire : Insensible l’âme de qui passerait en négligeant Une vue que sa majesté rend si émouvante : La ville a présent porte ainsi qu’un vêtement
La beauté du matin ; silencieux et nus, Bateaux, tours, dômes, théâtres et temples demeurent Offerts aux champs ainsi qu’au ciel ; Tout clairs et scintillants dans l’air sans fumée.
Jamais le soleil n’a si magnifiquement trempé Dans sa première splendeur, vallée, rocher ou colline ; Jamais je n’ai vu, jamais ressenti un calme si profond !
Le fleuve coule à son propre et tendre vouloir : Dieu ! Les demeures elles-mêmes semblent assoupies ; Et tout ce puissant cœur gît immobile !
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