Le Mot Juste et sa consœur, CLIO-Histoire.com, sont des initiatives bénévoles, l'un et l'autre “a labour of love”. Ils ne sont aucunement financés (mais nécessitent une petite mise de fonds et énormément de temps de ma part.)
Tous nos collaborateurs nous fournissent de la matière dans un esprit désintéressé et coopératif dont nous leur sommes infiniment reconnaissants.
Toute publication qui se respecte (et qui respecte ses lecteurs) fait appel à un réviseur, dans un souci de qualité de la forme et de l'exactitude des articles, ainsi que pour éviter les coquilles et autres erreurs.
Jean-Paul DESHAYES, traducteur professionnel anglais/français de haute volée, qui intervient souvent en qualité de réviseur officieux [2], et d'autres encore, relèvent parfois des erreurs ou des tournures inélégantes et nous les indiquent. Jean LECLERCQ, lui aussi, a un œil de lynx [3] et une solide maîtrise du français et de l'anglais qu'il emploie à suggérer des améliorations, en plus des nombreux autres services qu'il fournit inlassablement au blog depuis des années. Outre la traduction de textes soumis en anglais, il est l'auteur d'articles qui sont le fruit de sa vaste connaissance des questions de langue et d'un tas d'autres domaines.
Malgré la très haute qualité des articles que nous adressent tous nos contributeurs, (dont les images de quelques-uns/unes se trouvent ci-dessous par ordre alphabétique), nous nous réservons le droit de les « préparer », comme disent les éditeurs. Nous savons que la révision n'est pas une science exacte, et qu'il arrive que le réviseur fasse une modification inutile voire incorrecte. Personne n'est infaillible. Si l'auteur d'un article juge qu'une correction a été faite à tort, nous consentons toujours à ôter la correction, lorsqu'elle est injustifiée. Dans certains cas, nous consulterons l'auteur avant publication.
Bref, nous croyons que le succès de LMJ, au cours de ses huit années d'existence, et de CLIO, lancé en 2018, tient en grande partie à l'enthousiasme et à la fidélité de nos contributeurs – mais aussi aux efforts que nous n'avons cessé de consentir pour veiller au respect des normes de qualité linguistique et journalistique. Nos contributeurs nous ont donné une part de leur temps si précieux, et nous ont soumis d'excellents textes. Ils n'ont jamais été trop fiers pour accepter aucune des modifications ou corrections qui ont été suggérées.
Qu'il nous soit permis d'exprimer ici notre gratitude à tous ceux qui soutiennent notre action et qui travaillent « pour des prunes » !
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Océane BIES |
Valérie FRANÇOIS |
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Françoise LEMEUR | René MEERTENS |
Isabelle POULIOT |
Audrey POULIGNY |
Joëlle VUILLE |
Elsa WACK |
[1] À certains mots français comprenant des consonnes doubles (ainsi « mm » dans « hommage ») correspondent des mots anglais qui ne comptent qu’une seule consonne ("homage" en anglais). À l’inverse, certains mots français avec une seule consonne (comme « mariage ») ont des équivalents anglais orthographiés avec une consonne double (comme marriage). Voici quelques exemples :
agréger |
(to) aggregate |
solliciter |
(to) solicit |
adresse |
address |
agression & agressif |
aggression & aggressive |
balistique |
ballistic |
bouton |
button |
enveloppe |
envelope |
généralement |
generally |
trafic |
traffic |
Dans le cas du mot « comité », le mot anglais correspondant, « committee », contient deux consonnes doubles et une voyelle double.
[2] Le mot français « officieux » et le mot anglais officious sont les faux amis. officious = « autoritaire » / (attitude de [qqn]) « zélé » / « trop empressé » / « importun » ; unofficial = « officieux ».
[3] L'equivalent de « un œil de lynx » est "an eagle eye" en anglais.
D'autres expressions idiomatiques qui font allusion aux differents animaux ou objets en français par rapport a l'anglais :
avoir une araignée au plafond |
to have bats in the belfry |
Il y a anguille sous la roche. |
I smell a rat. |
jetter quelqu'un dans la fosse aux lions/ |
to throw someone to the wolves |
être heureux comme un poisson dans l'eau |
to be as happy as a clam at high tide |
Il faut ménager la chèvre et le chou. |
you have to run with the hare and hunt with the hounds. |
courir deux lièvres à la fois |
to ride two horses at the same time |
mettre la charue avant les bœufs |
to put the cart before the horse |
On n'apprend pas à un vieux singe à faire la grimace [*] |
You can't teach an old dog new tricks. |
avoir d'autres chats à fouetter |
to have other fish to fry |
avoir un chat dans la gorge |
to have a frog in your throat |
appeler un chat un chat |
to call a spade a spade |
avoir la chair de poule |
to have goosebumps |
quand les poules auront les dents |
when pigs fly |
[*] René Meertens nous a ecrit que « On n'apprend pas à un vieux singe à faire la grimace » n'a pas la même signification que You can't teach an old dog new tricks. Dans ce cas nous pourrions remplacer ce proverbe par "On ne transforme pas un bourrin en cheval de course." Il existe une paire d'expressions supplémentaire portant la même signification mais qui ne font pas d'allusion aux animaux. Il s'agit de :
Les vieilles habitudes ont la vie dure | Old habits die hard |
Jonathan Goldberg
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