En hommage à l’esprit d'un prodige
Boris VIAN | Michèle DRUON |
Nous sommes heureux de retrouver notre fidèle collaboratrice, Michèle Druon, Ph.D., qui a bien voulu rédiger l'article qui suit a notre intention. Mme. Druon est professeur émérite à la California State University, (Fullerton), où elle a enseigné la langue, la culture et la littérature françaises. Elle a fait ses études universitaires d'anglais (spécialisation : Littérature & Culture Américaine, Licence) à l'universsité d’Amiens, et en Lettres modernes, (Licence, mention très bien), à l'université d‘Aix-en-Provence. Elle a obtenu son Doctorat en Littérature française à l’univetsité of California at Los Angeles (spécialisations: le Nouveau roman; Théorie et critique littéraire contemporaine; philosophies post-modernes).
Pour le centenaire de la naissance de Boris Vian, le 10 mars 1920, une multitude d’évènements, parrainés par le Ministère de la Culture et la Ville de Paris (1), se tiendront cette année partout en France ainsi qu’en Belgique, en Suisse, au Canada et aux États-Unis : entretiens multiples à la radio, à la télévision et dans les librairies, concerts de jazz, expositions, films, théâtre … C’est dire le prestige et l'aura extraordinaire dont jouit aujourd’hui Boris Vian.
La légende de ce personnage prodigieux s’amplifie en même temps que la redécouverte de son œuvre, mine inépuisable et multiforme dont on continue d’exhumer les trésors. Génie polyvalent dont l’arc éblouissant traverse aussi bien les sciences et techniques que les arts, la musique et la littérature, Boris Vian semble avoir condensé plusieurs vies dans sa brève existence : il fut à la fois ingénieur, écrivain, poète, parolier, scénariste, critique et musicien de jazz, chanteur, acteur, peintre (2), et enfin traducteur (de l’anglais au français). Ses œuvres écrites comprennent plus de 50 volumes et abordent à peu près tous les genres littéraires : poésie, chroniques, nouvelles, pièces de théâtre, romans surréalistes, policiers, de science-fiction se succèdent, sans compter les scenarios écrits pour le cinéma, les livrets d’opéra, les traductions de romans américains, et plus de 500 chansons !
1.De l’enfance à l’âge adulte :
Boris Vian avait grandi à Ville-d’Avray, dans une région qui était alors La Seine-et-Oise (aujourd’hui les Hautes-de-Seine ). Cadet de trois autres enfants, il passe une enfance choyée dans une famille aisée et cultivée. Le père et la mère, Paul et Yvonne Vian, ont l’esprit ouvert, aiment la liberté, la musique et la littérature. Ils ont le goût de la langue et pratiquent avec leurs enfants nombre de jeux de mots et jeux d’esprit dont Boris restera toujours particulièrement friand dans ses écrits.
Ruinée dans la Grande Dépression de 1929, la famille se trouve forcée de s’accommoder d’un train de vie beaucoup plus modeste. La santé de Boris, fragile dès la tendre enfance, l’oblige à suivre la plupart de sa scolarité à la maison. A l’âge de 12 ans, une grave maladie lui laisse une insuffisance cardiaque qui l’affectera toute sa vie. Cela ne l’empêche pas de faire des études secondaires brillantes au lycée, tout en s’adonnant à ce qui restera toujours ses plus grandes passions, la littérature (française et américaine) et la musique : fasciné par le jazz américain, il apprend la trompette. Il entre en terminale au prestigieux lycée Condorcet, à Paris, où il obtient son second baccalauréat en 1937, à l’âge de 17 ans.
Quand la guerre est déclarée en 1939, Vian est conscrit mais jugé inapte au service militaire en raison de sa santé. La même année, il passe le concours d’entrée de L’Ecole Centrale des Arts et Manufactures, puis rejoint l’Ecole, repliée à Angoulême au début de la guerre. Peu de temps après, à Cap-Breton où sa famille s‘est installée, Boris Vian rencontre et tombe amoureux de Michelle Léglise, qu’il épouse en 1941. (Ils auront deux enfants, Patrick et Carole en 1942 et 1948).
En 1942, Vian obtient son diplôme d’ingénieur en métallurgie, et trouve alors un poste à l'AFNOR (Association française de normalisation), où il travaillera jusqu’en 1946. Son expérience du travail de bureau, qu’il perçoit comme absurde, lui laisse néanmoins le temps de faire de la musique et d’écrire, et c’est à cette époque qu’il produit ses premiers textes : Les cent sonnets (1941), Troubles dans les Andains (1942), et un roman satirique : Vercoquin et le plancton (1943), qui ne seront publiés que beaucoup plus tard.
2. Saint-Germain-des-Prés, et l’esprit « jazz » :
C’est surtout après la guerre que Boris Vian commence à devenir une figure célèbre dans les cercles parisiens où il est reconnu en tant qu’écrivain, artiste et musicien. Tout Paris vibre alors d’une incroyable effervescence artistique et intellectuelle : dans les cafés de Montparnasse comme Les Deux Magots ou Le Café de Flore, on côtoie musiciens de jazz, philosophes et écrivains existentialistes, peintres et postes surréalistes ou post-surréalistes, héritiers d’un sens de l’absurde qui laissera une marque profonde dans l’œuvre de Boris Vian (3). C’est l’époque des zazous, du be-bop, des caves et cabarets de Saint-Germain-des Prés où chantait Juliette Gréco, et des clubs de jazz (dont le fameux Tabou où Boris Vian joua lui-même) où toute une génération « swingue » et fait la fête après les sombres années d’occupation.
A bien des égards, le personnage de Boris Vian, au centre de ce tourbillon parisien, incarne pour nous l’esprit de cette époque. L’esprit «jazz» d’abord, car cette musique qui vient de l’Amérique le passionne depuis l’adolescence par sa modernité et sa liberté. Ainsi, dès 1937, à l’âge de 17 ans, Boris Vian s'était inscrit au Hot Club de France, alors présidé par Louis Armstrong et Hugues Panassié. Plus tard, après la Libération, il rejoindra comme trompettiste l'orchestre de Claude Abadie, alors considéré comme l'un des meilleurs orchestres de jazz amateur de l'époque. Vian jouera par ailleurs un rôle important dans la diffusion du jazz en France en servant de liaison à de grands musiciens comme Duke Ellington (son idole), Charlie Parker et Miles Davis. Il est aussi critique de jazz, une activité qui deviendra plus importante pour lui quand sa santé l’obligera à abandonner la trompette. Il écrit de nombreux articles, dont certains seront publiés aux Etats-Unis, dans des revues de jazz comme Le Jazz Hot et Jazz News (4).
Miles Davis | Charlie Parker | Duke Ellington |
3. Le Chansonnier
Outre son investissement dans la musique de jazz, Boris Vian a aussi écrit un nombre prodigieux de chansons dont beaucoup ont connu un succès populaire, et dont certaines sont devenues «cultes». La plus célèbre, internationalement connue, est «Le Déserteur», mise en musique par le compositeur américain Harold Berg. Écrite en 1954 vers la fin de la Guerre d’Indochine, cette chanson antimilitariste adressée sous la forme d’une lettre à « Monsieur le Président » scandalise les patriotes de l’époque et est censurée à la radio, mais est vendue à des milliers de disques. Elle sera traduite en de multiples langues et chantée partout dans le monde, notamment par Joan Baez et Peter Paul and Mary dans les années soixante.
Joan BAEZ | Peter, Paul & Mary |
Monsieur le Président |
La renommée de ce texte ne doit pas faire oublier la richesse et la variété du répertoire de Boris Vian, qui met en scène dans ses chansons tout un univers de personnages et de situations qui sont autant d’images de la société de son époque, à travers une multitude de styles musicaux. Son premier « tube » en 1950 : « C’est le Be-Bop », est chanté et enregistré par Henri Salvador, ex-pianiste de jazz dont il partage le goût du rire, et avec qui il aura longtemps une collaboration fructueuse - qui donnera, entre autres, le célèbre « Faut rigoler » (ou « Mambo des Gaulois ») (1958).
Après l’échec de L’Arrache-Cœur, son dernier roman (5), en 1953, Boris Vian renonce à la littérature et accroit sa production de chansons avec de nouveaux collaborateurs comme le pianiste Michel Legrand, Philippe Weil et Eddie Barclay. Avec le pianiste Jimmy Walter, il compose les très populaires « J'suis snob » et « On n'est pas là pour se faire engueuler» (1954), puis (entre autres) « La Java des bombes atomiques » et « Je bois » (1955) avec le pianiste Alain Goraguer. En 1955-56, l’hilarante «Pan Pan Pan poireaux pomm’ de terre» sera chantée par Maurice Chevalier, et en 1956, inspiré par le rock n’ roll américain, Vian produit une série de pastiches désopilants, dont « Rock and roll mops » et « Va’t faire cuire un œuf, man ».
Le titre de ces chansons (comme aussi par exemple : « Les lésions dangereuses », « Le tango des balayeurs », « Les malédictions des balais », etc.) indique assez la veine humoristique qui les traverse et qui est une dominante dans toute l’œuvre de Boris Vian. Tantôt loufoque, acide, noir, cru, décapant, cet humour déploie dans une langue simple, populaire, à la Prévert, et souvent argotique, une série de vignettes satiriques où s’affirment les positions fondamentalement anti-bourgeoises de leur auteur, telle par exemple :
(…) J'suis snob... J'suis snob |
En 1955, Boris Vian enregistre, dans les studios Phillips, un premier album intitulé Chansons impossibles et Chansons possibles, mais le disque ne se vend guère, malgré l’attention des connaisseurs et l’hommage de George Brassens, qui lui reconnait un talent unique. Cette période voit pourtant l’efflorescence des grandes « chansons à texte » de Prévert, Aragon, Queneau, et des grands interprètes comme Mouloudji, les Frères Jacques, Yves Montand, Serge Reggiani…, qui interpréteront beaucoup des chansons de Vian.
- Vernon Sullivan et le roman noir :
Ce n’est pas seulement la musique populaire américaine comme le jazz et le rock n’roll, mais aussi la littérature populaire américaine qui attirent Boris Vian depuis toujours. Grand amateur de romans noirs américains, il en traduit plusieurs en anglais (qu’il avait appris par lui-même adolescent, pendant son temps libre), dont ceux de Raymond Chandler et James Mc Cain, qui seront publiés dans la « Série Noire » de la grande maison d’édition Gallimard.
Cette fascination pour le roman noir américain donnera lieu à une des plus énigmatiques facettes de l’œuvre de Boris Vian, et jouera aussi, ironiquement, un rôle dans sa mort.
Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan (parmi ses multiples pseudonymes : Bison Ravi, délicieux anagramme de son nom), Boris Vian publie une série de «romans américains» - dont il prétend n’être que le traducteur - et qui, contrairement aux romans signés sous son nom, connaitront un grand succès dans le public. Le premier et le plus célèbre : J’irai cracher sur vos tombes » (1947), écrit en deux semaines, est à l’origine un canular de Vian, un pastiche de roman noir dont il avait parié de faire un bestseller. Dès sa parution, le livre fait scandale, et Vian est attaqué en justice pour le contenu « immoral et pornographique » de son texte; Le scandale rebondit peu après, à la suite d’un fait divers rapporté par la presse : un homme a assassiné sa maîtresse en laissant un exemplaire du roman près du cadavre. Accusé d’être « un assassin par procuration », Vian retraduit alors en anglais son propre texte, en prétendant qu’il s’agit de la version originale de Vernon Sullivan. Toute cette publicité profite au livre qui est un best-seller en 1947, et se vend à plus de 100000 exemplaires (6).
Même aujourd’hui, le livre produit encore un effet de choc : l’histoire se situe dans le Sud des Etats-Unis et a pour héros Lee Anderson, un jeune métis Afro-Américain qui, pour venger le lynchage de son jeune frère, se livre à une orgie croissante de viols et de meurtres. Si la dénonciation du racisme aux Etats-Unis anime tout le livre, la forme qu’elle prend ici dérange par sa rage, sa violence, et, il faut bien le dire, par la misogynie qui affleure souvent dans ses passages pornographiques. Sans doute faut-il lire ces passages au « second degré » de l’humour noir qu’y déploie son auteur, mais ce roman ambigu et controversé, et qui lui causa tant d’ennuis, est difficile à réconcilier avec le ton et la délicatesse d’un autre roman, pourtant écrit quelques mois plus tôt par Vian sous son vrai nom – et qui est considéré comme son chef-d’œuvre : L’Ecume des Jours.
- L’Ecume des Jours
Car Boris Vian, bien sûr, ce n’est pas seulement le jazzman, le chanteur-compositeur des cabarets Rive-Gauche, l’humoriste et le satiriste, le traducteur et le pasticheur de romans noirs, c’est aussi et surtout peut-être, l’auteur de ce roman devenu quasi-mythique dans la culture française (7).
On se rappelle ce conte moderne situé pendant l’après-guerre, où deux amoureux idylliques, Colin et Chloé, évoluent dans un Paris surréel et à demi-rêvé, déjà nostalgique. Leurs aventures sont cocasses, absurdes, fantaisistes : une souris parle, des anguilles vivantes sortent du robinet, et on y croise en chemin des personnages tels Jean-Sol Partre (Jean-Paul Sartre), auteur du Vomi (La Nausée), et la duchesse de Bovuard (Simone de Beauvoir). Le texte regorge d’images burlesques, de trouvailles poétiques et de machines imaginaires telles le fameux «pianocktail» (un piano qui fabrique des cocktails en musique). A chaque page cascadent les jeux de mots et les métaphores pétillantes de charme et d’humour – telles, entre mille autres :
« Son peigne d'ambre divisa la masse soyeuse en longs filets orange pareils aux sillons que le gai laboureur trace à l'aide d'une fourchette dans de la confiture d'abricots ».
L’Ecume des Jours est un roman de jeunesse (Boris Vian a 26 ans quand il l’écrit) mais c'est aussi, à bien des égards, le roman de la jeunesse par son énergie, son romantisme, ses délires et son désir de subvertir les conventions établies : la génération contestataire des années soixante ne s'y est pas trompée quand elle redécouvre le roman, longtemps ignoré par le public et les critiques, et en fait ce qui sera désormais un livre-culte.
Mais comme son titre l’indique, L’Ecume des Jours est aussi un roman sur l’évanescence et la fragilité du bonheur, et sur les ravages du temps qui passe. Dans sa seconde partie, quand Chloé tombe malade, lentement étouffée par le «nénuphar» qui lui mange les poumons, tout le texte s’assombrit et plonge dans une mélancolie profonde où s’imposent peu à peu les images de la mort.
Derrière leur humour, la mort n’est jamais loin dans les textes de Vian (8), prémonition peut-être pour celui dont la vie fut marquée si tôt par la maladie, ce qui lui inspira sans doute cette rage de vivre et de créer si intense, multiple et surabondante qu’elle semble contenir plusieurs vies parallèles (8).
- La mort :
Cette frénésie d’activités s’accélère encore pour Vian dans les années cinquante, quand des problèmes financiers l’obligent à augmenter ses multiples productions; outre les nombreuses chansons qu’il continue d’écrire, il compose des spectacles de cabarets (il se produira lui-même au Trois Baudets), des pièces de théâtre, des traductions, des livrets d’opéra, des scénarios de cinéma; il joue lui-même dans plusieurs films, dont Les Liaisons Dangereuses, de Roger Vadim (1958), et travaille comme directeur artistique chez Philips, où il gère la carrière de nombreux musiciens. C’est aussi pendant ces années qu’il se sépare de sa première femme et en 1954 épouse Ursula Kubler, une danseuse suisse.
Ce rythme ahurissant mène Boris Vian à un épuisement nerveux qui contribue à affaiblir sa santé, toujours fragile. Le 23 juin 1959, lors de la première cinématographique de J’irai cracher sur vos tombes, adaptation médiocre où Vian ne reconnait pas son texte, il est frappé d’une crise cardiaque, et meurt à l’âge de trente-neuf ans.
- Le mot de la fin :
Figure complexe, aux mille visages, Boris Vian a laissé dans la culture française et internationale des traces multiples, qui semblent s’étendre et s’approfondir avec le temps. Depuis le début du XXIème siècle, une nouvelle effervescence artistique et intellectuelle s’est créée autour de son œuvre, qui se traduit par une abondance de documentaires, biographies, émissions radiophoniques et télévisées, et la publication, en 2010, de ses œuvres complètes dans la prestigieuse
collection de La Pléiade (10).
On rejoue ses pièces de théâtre, et au cinéma, en 2013, le film de Michel Gondry, L’écume des Jours (Mood Indigo) rend un magnifique hommage au roman et à son auteur.
Laissons le dernier mot – toujours humoristique - à Boris Vian lui-même :
« Dans la vie, l’essentiel est de porter sur tout des jugements à priori. Il apparaît, en effet, que les masses ont tort, et les individus toujours raison. Il faut se garder d’en déduire des règles de conduite : elles ne doivent pas avoir besoin d’être formulées pour qu’on les suive. Il y a seulement deux choses : c’est l’amour, de toutes les façons, avec des jolies filles, et la musique de la Nouvelle-Orléans ou de Duke Ellington ». (Préface de L’Ecume des Jours)
Notes :
1. Voir le site : https://centenaireborisvian.com
2. Boris Vian est aussi l'auteur de peintures, dessins et croquis exposés pour la première fois à l'annexe de La Nouvelle Revue française en 1946. Une exposition à la Bibliothèque Nationale de France lui a été consacrée en 2011-2012.
3. Ces articles ont été rassemblés en 1982 dans Écrits sur le jazz .
4. Également influencé par la tradition ubuesque de l’absurde, Boris Vian sera induit en 1952 au Collège de Pataphysique, association littéraire fondée à la mémoire d‘Alfred Jarry, et où figurent, entre autres, Raymond Queneau, Jacques Prévert et Eugène Ionesco.
5. Les deux romans qui suivent l’Ecume des Jours : L’Automne à Pékin en 1947, et L’herbe Rouge en 1950, n’ont pas connu non plus de succès populaire.
6) Les deux romans suivants publiés sous le nom de Sullivan : Les morts ont tous la même peau (1947) et Et On tuera tous les affreux (1948), ont aussi un succès controversé. En 1948, Boris Vian reconnaît officiellement être l'auteur de J'irai cracher sur vos tombes, mais le livre est interdit en 1949.
7) En anglais: Froth on the Daydream, traduit par Stanley Chapman.
8) Cette présence de la mort dans L'Ecume des Jours surprend moins quand on sait que le père de Boris Vian avait été assassiné chez lui en 1944, peu avant la rédaction du livre.
9) Voir, parmi les multiples biographies de Boris Vian: Boris Vian: La Poursuite de la vie Totale, par H. Baudin (1966); ; Les Vies parallèles de Boris Vian, par N. Arnaud (1970)
10) En janvier 2020, La Pléiade a publié une nouvelle édition des Œuvres Complètes de Boris Vian sous la direction de Marc Lapprand.
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Un grand merci pour cet article si riche, qui m'a rappelé la renommée mais aussi les difficultés de l'immense artiste qui a toute sa place dans la Pléiade. Son J'irai cracher sur vos tombes se passait en cachette, à mon adolescence lointaine. La récente version film de 'Ecume des jours" m'a échappée, à rattraper donc.
Rédigé par : Magdalena | 09/03/2020 à 04:13
Super article, merci
Rédigé par : Elsa Wack | 08/08/2023 à 02:07