Il existe plusieurs mots en anglais, chacun écrit avec un trait-d'union, dont la deuxième partie est “shaming”. Voici quelques exemples :
Slut-shaming
Selon Wikipedia : “Le slut-shaming est...traduisible en français par « intimidation (ou humiliation) des salopes » ou « couvrir de honte les salopes ». Il regroupe un ensemble d'attitudes individuelles ou collectives, agressives envers les femmes dont le comportement sexuel serait jugé « hors-norme .Le slut-shaming consiste donc à stigmatiser, culpabiliser ou disqualifier toute femme dont l'attitude ou l'aspect physique serait jugé provocant ou trop ouvertement sexuel ou qui cherche à se faire avorter. »
Eco-shaming
Selon Madame Figaro (29.11.2019) (« Shaming, quand le tribunal du Net s’emballe » ) : « L’éco-shaming - qui pointe toutes les entorses au développement durable - est en effet le dernier avatar à la mode de la famille plus large du shaming. »
Maintenant le New York Times (24.4.2020) vient d’employer une nouvelle variante de ces mots - corona shaming. Dans son article, intitulé « Corona-Shamed: George Stephanopoulos, J. Lo — Maybe You », il explique qu’Ivanka Trump, l'épouse du President, Chris Cuomo, le frère du Gouverneur de l’Etat de New York, et des citoyens privés sont critiqués sur les réseaux sociaux pour ne pas respecter les règles d'hygiène publique.
Voir aussi : La pandémie : les blogues et la presse commentent les mots à la mode...et en inventent d'autres :
coronapocalypse, coronageddon, coronavirus coups (coups d’État du coronavirus), Infodémie, passeport immunitaire
Jonathan Goldberg
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