François Rabelais (1494-1553), sur la route vers Paris, n’avait plus d’argent pour régler son dû à l’aubergiste. Il trouva un bon moyen en laissant dans sa chambre un petit sachet de sucre avec l’écriteau suivant « Poison pour le Roi »…La garde fut appelée et emmena directement Rabelais vers la capitale. François Ier, qui appréciait fort son esprit, lui pardonna.
Le terme bowdlerization dérive du patronyme Thomas Bowdler (1754-1825), médecin anglais qui publia une version expurgée des œuvres de William Shakespeare qu’il jugeait mieux convenir aux femmes et aux enfants. Ces versions expurgées firent l’objet de critiques et de moqueries qui engendrèrent le verbe to bowdlerise / bowdlerize et le substantif bowdlerisation / bowdlerization. (orthographe britannique/orthographe américaine).
Dans l’œuvre de William Shakespeare, par exemple, il a pu changer la noyade d'Ophélie de suicide en accident. Il est intéressant de noter que Bowdler lui-même a créé ses versions Family Shakespeare, pour présenter les œuvres du grand dramaturge à des publics qui n'auraient pu les voir autrement.
Le substantif bowdlerization est donc l’action consistant à supprimer des passages ou des termes considérés comme indécents dans une œuvre littéraire et peut donc être parfaitement traduit par expurgation ou censure, termes plus couramment utilisés de nos jours.
En France, on peut rapprocher cet usage de l’expression ad usum Delphini (à l’usage du Dauphin), désignant les éditions des classiques latins, entreprises sous la direction de Bossuet et de Huet, pour le Dauphin, fils de Louis XIV, et dont on avait retranché les passages jugés trop crus.
Voir l'article sur ce blogue rédigé par Françoise Le Meur
Bonaparte et Milou en Afrique
Avant de devenir le célèbre compagnon de Tintin, Milou était le nom du fox terrier de Bonaparte, que ce dernier aurait notamment emmené avec lui durant sa campagne d' Egypte en 1798-1799.
Le hymne God Save the Queen d'origine française
« God save the Queen » est à l’origine un morceau français ! Pour fêter le rétablissement de Louis XIV après son opération de la fistule en novembre 1686, Mme de Maintenon organise une soirée, la duchesse de Brinon compose un poème et Lully rajoute la musique. Un Anglais passant à St Cyr ce jour là, trouva très jolie la musique et rapporta cet air en Angleterre. Il pianota, changea juste quelques mesures et joua cet air devant Marie Stuart et Guillaume d’Orange qui en firent leur musique officielle.
God save our gracious Queen! Long live our noble Queen! God save the Queen! Send her victorious, Happy and glorious, Long to reign over us: God save the Queen!
O Lord our God arise, Scatter her enemies, And make them fall: Confound their politics, Frustrate their knavish tricks, On Thee our hopes we fix: God save us all.
Thy choicest gifts in store, On her be pleased to pour; Long may she reign: May she defend our laws, And ever give us cause, To sing with heart and voice, God save the Queen!
Commentaires
Vérifiez votre commentaire
Aperçu de votre commentaire
Rédigé par :
|
Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.
Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.
Commentaires