« L'annonce de ma mort est grandement exagérée », blaguait Mark Twain de son vivant.
Les rapports de la citation de Mark Twain sur sa propre mort sont grandement exagérés.
Lorsque vous êtes l'un des auteurs les plus cités de tous les temps, vous devenez également l'un des auteurs les plus mal cités de tous les temps. C'est le cas de Mark Twain, dont la célèbre boutade sur sa propre mort est fréquemment massacrée par des admirateurs bien intentionnés, comme l'explique This Day In Quotes.
Vous avez probablement entendu dire que Twain a dit un jour : « Les informations faisant état de ma mort sont grandement exagérées » ou une autre version courante contenant l'expression « grossièrement exagérée ». L'essentiel de la citation est exact, mais aucune des deux formulations n'est tout à fait juste.
Twain est l'une des rares personnes dans l'histoire à avoir eu la chance (ou la malchance) de commenter les articles de journaux sur sa propre mort. En 1897, un journaliste anglais du Journal de New York a contacté Twain pour savoir si les rumeurs selon lesquelles il était gravement malade ou déjà mort étaient effectivement vraies. Twain a écrit une réponse, dont une partie a été publiée dans l'article publié dans le Journal le 2 juin 1897 :
Mark Twain ne savait pas s'il devait être plus amusé ou ennuyé lorsqu'un Journal représentant l'a informé aujourd'hui du rapport à New York selon lequel il mourait dans la pauvreté à Londres... Le grand humoriste, bien que peut-être pas très robuste, est en parfaite santé. Il a déclaré: « Je peux parfaitement comprendre comment le rapport de ma maladie s'est déroulé, j'ai même entendu de bonne autorité que j'étais mort. James Ross Clemens, un de mes cousins, était gravement malade il y a deux ou trois semaines à Londres, mais il va bien maintenant. Le rapport de ma maladie est né de sa maladie. Le rapport de ma mort était une exagération. »
(Source : https://triniradio.net/)
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« Thomas Corneille n’était pas du nombre des cadets qui ont plus d’esprit que leurs aînés. Sans son frère, il n’aurait pas eu plus de génie, mais il n’aurait pas payé les dépens de la comparaison. La distance qui était entre leurs esprits n’en mit aucune dans leurs cœurs. Ils étaient extrêmement unis. Ils logeaient ensemble. Thomas travaillait bien plus facilement que Pierre, et, quand celui-ci cherchait une rime, il levait une trappe et la demandait à Thomas, qui la lui donnait aussitôt. L’un était un dictionnaire de rimes, et l’autre un dictionnaire d’idées et de raisonnements. Il est resté au théâtre trois pièces de Thomas : Ariane, le Comte d’Essex et l’Inconnu, toutes trois faiblement écrites, mais intéressantes. On a encore de lui les Métamorphoses d’Ovide, un Dictionnaire universel géographique et historique ; ce qui marque qu’il avait une profonde érudition. »
Pierre Corneille |
Claude-Henri de Fusée de Voisenon — Anecdotes littéraires
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