e n t r e t i e n e x c l u s i f
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Lucien d'Azay écrivain, romancier et traducteur - l'interviewé |
Silvia Kadiu, Ph.D., traductologue, traductrice, universitaire - l'intervieweuse |
L'entretien qui suit a été mené par Silvia Kadiu, dont ses contributions a ce blog nous accueillons toujours chaleureusement. Silvia Kadiu est une traductrice et universitaire française. Née en Albanie, elle est arrivée en France à l’âge de sept ans. Après avoir effectué des Masters de Littérature Comparée et d’Anglais à l’Université Sorbonne Nouvelle, elle a vécu à Londres pendant plus de dix ans, travaillant dans l’édition, la traduction et l’enseignement supérieur.
Elle est titulaire d’un Master et d’un Doctorat de Traduction de la University College London. Sa thèse de doctorat sur la traduction des textes traductologiques a été publiée par UCL Press en 2019 sous le titre Reflexive Translation Studies : Translation as Critical Reflection. Elle est également l’auteure de plusieurs articles de traductologie, de traduction littéraire et de didactique de la traduction, et co-traductrice de plusieurs poèmes depuis l’albanais vers l’anglais (via le français) pour le recueil de poésie Balkan Poetry Today 2017, dirigée par Tom Phillips.
Silvia est actuellement Maîtresse de conférences invitée à University of Westminster London. Elle travaille en parallèle comme traductrice indépendante pour différentes agences de l’ONU, des ONG et de grandes marques internationales.
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Vous êtes écrivain, romancier et traducteur. Vous avez publié une vingtaine de livres [1] dont Un sanctuaire à Skyros (2020) et Trois excentriques anglais (2011). Vous avez également traduit une trentaine de livres depuis l’anglais et l’italien. Comment êtes-vous venu à l'écriture puis à la traduction ?
Adolescent, j’ai commencé par écrire de la musique. J’ai composé plusieurs morceaux exclusivement pour le piano. J’étais surtout
inspiré par Frédéric Chopin et Scott Joplin. J’écrivais même soigneusement les partitions — en plusieurs exemplaires — de ces morceaux. Vers vingt ans, faute d’être encouragé peut-être, j’ai eu l’impression de m’enfermer dans un genre qui n’intéressait que moi. Les morceaux que je composais étaient d’ailleurs trop complexes pour que je les interprète moi-même. Comme je lisais des romans et des essais avec de plus en plus d’intérêt, insensiblement, cette impulsion créative s’est tournée vers la littérature. J’ai commencé à écrire de la poésie en prose et quelques récits vers vingt-deux ou vingt-trois ans. Et j’ai envoyé mes premiers textes à des écrivains que j’aimais plutôt qu’à des éditeurs. Deux d’entre eux m’ont encouragé, J.M.G. Le Clézio et Jean Échenoz. Les lettres que j’ai reçues d’eux ont été déterminantes.
Quant à la traduction, j’y suis venu naturellement, beaucoup plus tard, en raison, bien sûr, de mon amour des langues que je pratiquais, mais surtout parce que je souhaitais faire connaître à un lectorat français des textes qui m’avaient enthousiasmé en anglais ou en italien.
C’est ainsi que ma première traduction littéraire importante, celle du Serpent des blés, le premier roman d’un ami américain, T.M. Rives, a paru chez Zulma en 2005. (Je l’avais effectuée trois ans auparavant.)
Lucien d'Azay et T.M. Rives Gettyimages Raphael GAILLARDE |
Mais, dans un cadre plus mercenaire, j’avais déjà traduit beaucoup de textes pour des galeries d’art, des musées et diverses entreprises.
Vous parlez le français, l’anglais et l’italien. Vous avez une bonne connaissance du grec et vous vous intéressez à la structure des langues en général. Comment expliquez-vous cette passion pour les langues ?
Le cinéma et l’admiration de certains personnages ont beaucoup compté dans mon amour des langues. Pour l’italien, les films des années 1950 et 1960 — des réalisateurs comme Federico Fellini, Ettore Scola, Vittorio De Sica, Luchino Visconti, Mario Risi, Mario Monicelli, etc. —, et des actrices surtout — Gina Lollobrigida, Sofia Loren, Claudia Cardinale, etc. — m’ont donné envie non seulement de vivre en Italie, mais de parler italien.
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Gina L. (1927 -) | Sofia L. (1934 -) | Claudia C. (1938 -) |
C’était leur façon d’aborder la vie, la comédie, la sensualité et le sens de la dérision qui me plaisaient. J’ai commencé à apprendre l’italien seul, avec une méthode, comme je l’ai fait plus tard quand je me suis mis au grec, à peu près pour les mêmes raisons, outre une passion pour la civilisation grecque encore plus forte que pour la civilisation latine et italienne. Mon rapport avec l’anglais est plus lié à la littérature et à quelques figures emblématiques de l’Angleterre que j’admirais et qui m’ont tenu lieu de modèles. Celle du gentleman aventurier m’a toujours fasciné. Je me suis rendu compte, longtemps après, qu’il y avait là, à mes yeux, un idéal auquel j’aspirais. Des écrivains comme Robert Louis Stevenson, Lawrence Durrell, Patrick Leigh Fermor, Lafcadio Hearn incarnent cet idéal. C’est aussi une question d’état d’esprit et de sens de l’humour. Un de mes meilleurs amis, l’écrivain Anthony Sattin, est un Anglais modèle de ce genre ; je l’admire beaucoup, comme j’admire les héros de la bataille d’Angleterre, les pilotes de spitfire, mais aussi les joueurs de cricket. Il y a là un rapport direct avec la chevalerie. Un code d’honneur et un esprit qui me séduisent et qui ont eu une grande influence morale sur mon éducation. Il en est allé de même, plus tard, pour la Grèce. Il était naturel que je veuille parler la langue de mes héros.
Dans vos écrits, la frontière entre récit, roman, essai et (auto-)biographie est souvent trouble. Comment décririez-vous la nature de vos textes ?
J’ai toujours eu une prédilection pour les genres hybrides, polymorphes et expérimentaux, ce qui m’a notamment amené à «
ressusciter », dans Keats, keepsake (Les Belles Lettres, 2014), celui du keepsake, sorte d’album qui, dans ma version
personnelle, comporte à la fois des portraits imaginaires du personnage auquel il est consacré (le poète anglais John Keats en l’occurrence), des notices sur son lexique préféré, des traductions de certains de ses poèmes et de ses lettres, un schéma synoptique des personnes qu’il a rencontrées au cours de sa vie, la reconstitution de sa bibliothèque personnelle et d’autres éléments évocateurs de sa personnalité. Mon prochain livre, La Belle Anglaise (vie de « Perdita » Robinson), qui paraîtra aux Belles Lettres en mars 2022, est articulé autour d’un dispositif similaire, sur lequel sont venus se greffer deux essais sur la condition de la femme en Angleterre à la fin du xviiie siècle, des « mises en abyme biographiques », sous forme de monologues, de cette égérie de la mode et de la littérature, ancienne comédienne et maîtresse du prince de Galles, qui fut magnifiée par les plus grands peintres anglais de son époque. Il s’y trouve aussi des notices sur des accessoires emblématiques de sa vie et de son temps et sur ses portraits les plus célèbres ainsi qu’une brève anthologie de ses œuvres.
Quelques autres de mes livres relèvent de genres non répertoriés, comme À la recherche de Sunsiaré (Gallimard, 2005), une enquête biographique, Trois excentriques anglais (Les Belles Lettres, 2011), un essai sous forme de triptyque biographique, ou Ode à un bernard-l’ermite (Les Belles Lettres, 2015), constitué de variations en tous genres (essais, récits, poèmes, aphorismes et même un haïku, outre l’ode proprement dite) sur le thème.
Vos textes contiennent également de nombreuses digressions linguistiques, notamment sous forme de références étymologiques, réflexions sur la langue ou traduction de termes étrangers. Quelle fonction ces détours remplissent-ils dans vos écrits ?
J’aime beaucoup l’étymologie. Elle me permet de mettre en relief des mots-talismans qui jouent un rôle de catalyseur,
mais aussi purement symbolique dans mes livres. Ce sont des emblèmes, des concentrés de devises, des blasons même : on pourrait parler, à cet égard, d’héraldique linguistique. Je m’attarde longuement sur le mot steadfast, par exemple, dans Keats, keepsake ; et les personnages que je décris dans le roman intitulé Ashley & Gilda, autopsie d’un couple (Les Belles Lettres, 2016) sont en partie définis par le vocabulaire spécifique qu’ils emploient, dont le narrateur se veut l’exégète. Comme j’aime les langues étrangères, il s’agit le plus souvent de mots anglais, italiens, grecs, latins, allemands, espagnols, arabes même (dans Sur les chemins de Palmyre, La Table Ronde, 2012, par exemple). Un de mes grands plaisirs dans la vie est de compulser des dictionnaires. J’en possède beaucoup et m’y plonge volontiers, plusieurs fois par jour. Il est d’ailleurs rare que je sorte sans un dictionnaire de poche (grec-italien, par exemple : j’en ai quatre ou cinq).
Vous êtes par ailleurs traducteur littéraire depuis une vingtaine d’années. Dans quelle mesure et de quelle manière votre activité de traducteur influe-t-elle sur votre travail d’écrivain ?
D’un point de vue purement pratique, la traduction, comme pratique littéraire quotidienne, vous astreint à une discipline salutaire et féconde en vous obligeant à réfléchir à la pertinence de votre propre langue ou du moins de celle dans laquelle vous écrivez. La question de la voix est fondamentale à mes yeux. C’est pourquoi je préfère traduire des écrivains dont la voix est proche de la mienne. Même si j’ai inévitablement tendance à les amener sur mon terrain, je suis plus sûr de restituer un texte homogène dans un français qui ne se ressent pas d’une influence étrangère. Le fait de traduire enrichit d’autre part votre vocabulaire, c’est une évidence. Un grand nombre de mots que j’ai adoptés par la suite me sont venus par la traduction. Il m’arrive même d’adopter des mots anglais ou italiens en version originale dans mes propres textes.
Inversement, comment définiriez-vous la différence entre votre travail de traducteur et votre activité d’écrivain ?
Deux ou trois heures de traduction par jour, quatre au grand maximum, sont un bon exercice pour un écrivain. Quelle que soit la difficulté du texte qu’il traduit, cette activité le met en train, et il est d’autant plus agréable de s’y atteler qu’on est d’emblée sur des rails et que l’on sait où l’on va puisque le texte est déjà tracé. Mais il ne faut pas en abuser. Le travail de traducteur relève de la maçonnerie ; l’écriture d’un livre, en revanche, de l’architecture. Il me semble qu’en traduisant trop, on risque d’être affecté d’une espèce de myopie : on ne regarde plus que les mots et les phrases et perd le recul nécessaire à la compréhension d’une œuvre, aux points de vue narratif, dramaturgique, psychologique et poétique. On ne voit plus que les briques et finit par oublier la structure. C’est pourquoi je préfère commencer mes journées de travail par la traduction, sans jamais dépasser les limites horaires que j’ai indiquées ci-dessus. Je ne m’y consacre jamais après midi. Enfin, pour conclure sur une note positive, la traduction, comme un exercice athlétique quotidien, vous permet de développer certains « muscles », la mémoire avant tout, mais aussi la clarté et surtout la précision dans le choix du vocabulaire, qualités fondamentales dont ne saurait se passer un écrivain. Sur le plan poétique, elle favorise aussi votre capacité de mettre les mots en résonance les uns avec les autres et de créer des analogies.
Vous traduisez majoritairement depuis l’anglais, et dans une moindre mesure depuis l’italien. Comment choisissez-vous les textes que vous traduisez ? Vous est-il arrivé de refuser des traductions et, si oui, pourquoi ?
Il y a d’une part les propositions que me font des éditeurs. Quand ils veulent bien me confier un texte à traduire, c’est en général parce qu’ils voient une affinité entre moi et l’auteur en question, qu’il s’agisse du style, du sujet ou de la manière de le traiter. Mais il arrive aussi qu’on me propose des textes sans grand rapport avec mon univers, par défi, mettons. C’est à moi d’évaluer si je peux relever ce défi en imitant le mieux possible la voix qu’il me faut restituer. Cette question de la voix, fondamentale à mes yeux, comme je l’ai dit, me conduit parfois à refuser de traduire certains textes car je pressens que je n’y arriverais pas, ou du moins pas assez bien, ayant, somme toute, de modestes talents d’imitateurs. Un bon traducteur doit parvenir à s’effacer pour restituer le mieux possible dans sa propre langue la voix qu’il a entendue dans une autre langue. C’est une question de registre aussi, et d’interprétation, comme on pourrait le dire de l’opéra : si votre répertoire est celui d’une mezzo-soprano, par exemple, mieux vaut ne pas vous aventurer à interpréter l’air de la Reine de la nuit dans La Flûte enchantée.
D’autre part, il y a les textes, inédits en français, que je propose à des éditeurs parce que je les aime et voudrais les faire partager à un lectorat français qui ne parle pas assez bien la langue dans laquelle ils ont été écrits. Ainsi ai-je par exemple proposé à Alice Déon, qui dirige Quai Voltaire, deux recueils d’essais de William Hazlitt, un auteur assez méconnu en France. Ou bien, aux éditions de La Table Ronde, les mémoires de l’aventurière anglaise Lesley Blanch, la première femme de Romain Gary. J’ai convaincu aussi Serge Safran de publier ma traduction de deux romans d’un ami écrivain et artiste américain que j’aime beaucoup, Alain Arias-Misson. Ma première traduction littéraire publiée, évoquée précédemment (Le Serpent des blés, de T.M. Rives, Zulma, 2005), était un défi d’autant plus grand que le texte n’avait pas paru en anglais, mais j’aimais tant l’écrivain et ce beau roman que je n’ai pas été dissuadé de poursuivre l’aventure après avoir reçu quatorze ou quinze refus, si mon souvenir est bon, avant qu’un éditeur n’accepte enfin de publier ma traduction. Si je tiens à un texte que j’ai traduit de mon propre chef, je me bats avec beaucoup plus de persévérance pour sa publication que s’il s’agissait de mon propre texte et me transforme en quelque sorte en agent français de l’auteur.
Parmi vos multiples activités figure aussi celle de critique littéraire pour des revues comme la Revue des Deux Mondes et Transfuge. Comment ce travail s’articule-t-il avec vos professions d’écrivain et de traducteur ?
Depuis quelques années, j’écris en effet de plus en plus souvent dans les deux revues que vous mentionnez — et d’autres aussi, sans compter quelques préfaces ou postfaces. On me commande des articles d’une à huit ou dix pages : critiques littéraires, comptes rendus d’expositions, essentiellement. Il arrive aussi, pour la Revue des Deux Mondes, que les articles qu’on me suggère s’inscrivent dans un dossier à thème. On m’en a récemment demandé un sur le cognac et la spiritualité, par exemple. De sorte que j’écris en moyenne quatre ou cinq articles par mois. Il n’est pas rare non plus que je propose des articles à ces revues, sur des livres, des expositions ou des sujets qui m’intéressent. Dans ce cas, ces textes peuvent faire partie d’un
projet plus ambitieux ou s’inscrire en marge d’un projet. À titre d’exemples, comme je termine en ce moment des Variations sur la Grèce que m’ont commandées les éditions Cospomole (pour qui j’ai déjà écrit deux « dictionnaires insolites », sur Venise et Florence), j’ai proposé à la Revue des Deux Mondes un long article sur le sanctuaire de Delphes et à Transfuge un compte rendu de l’exposition Paris-Athènes qui se tient actuellement au Louvre.
Cette activité de critique a pris plus de place dans ma vie depuis environ trois ans, aux dépens de la traduction. En 2021, j’ai en effet peu traduit. Quelques pages uniquement, dont un texte du français à l’anglais pour une galerie d’art parisienne.
Vous préparez actuellement un livre sur l'écrivaine britannique Mary Robinson. Que pouvez-vous nous dire sur ce projet?
Ce livre — La Belle Anglaise (vie de « Perdita » Robinson), à paraître aux Belles Lettres en mars prochain — est achevé depuis un an, en réalité. Mais en raison de la crise sanitaire et de programmes de publication plus lents que de coutume, outre la pénurie de papier que connaît la France en ce moment, sa parution a été deux fois reportée. Comme je l’ai évoqué précédemment, il s’agit d’un livre hybride qui tient à la fois de la biographie, de la fiction, de l’essai, du récit historique, de la critique d’art et de l’anthologie : son dispositif est compartimenté ; toutes les parties sont rattachées les unes aux autres par un système de renvois. On y trouvera aussi beaucoup de notes en bas de page (165). L’ensemble constitue environ 300 pages, auxquelles viendra s’ajouter une iconographie de vingt à trente illustrations en couleur.
J’ai déjà articulé un livre de cette manière, À la recherche de Sunsiaré (Gallimard, 2005) — autour d’une enquête sur la vie d’une égérie du monde de la mode et de la vie intellectuelle parisienne pendant la Guerre d’Algérie — ; l’idée est de déployer toute une variété de réflexions autour d’un personnage qui fait office de prisme pour décrire une époque en recourant à plusieurs formes littéraires. La période qui va des dernières années de l’Ancien Régime à la fin de la Régence anglaise, c’est-à-dire de 1775 à 1820, mettons, m’a toujours beaucoup intéressé. J’ai déjà publié, il y a longtemps, un essai sur le Verrou de Fragonard qui évoque cette époque (La Volupté sans recours, Climats, 1996, repris chez Klincksieck en 2018). Mary Robinson est née en 1757 et morte en 1800. À travers elle, c’est la fin du xviiie siècle et la condition de la femme que j’analyse tout au long de ce livre. En Angleterre, mais aussi en France, car elle y a séjourné plusieurs fois, avant et après la Révolution.
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BIBLIOGRAPHIE
A Sentimental Journey (à travers Chaillot et Passy), Climats, 1995
Nouveaux exercices de style : pastiches, Castelnau-le-Lez, France, Éditions Climats, coll. « Arc-en-ciel », 1996, 167 p.
La volupté sans recours : autour du "Verrou" de Fragonard, Castelnau-le-Lez, France, Éditions Climats, coll. « Arc-en-ciel », 1996, 136 p.
Florence, Castelnau-le-Lez, France, Éditions Climats, coll. « Micro-Climats », 1999, 124 p.
Les Cendres de la Fenice : choses vénitiennes, Castelnau-le-Lez, France, Éditions Climats, coll. « Micro-Climats », 2000, 140 p.
Ovide, ou l'amour puni, Paris, Éditions Les Belles Lettres, coll. « Eux & nous », 2001, 302 p.
Histoires de Toscane, Paris, Éditions Sortilèges, 2001, 336 p.
Sonia Stock, Castelnau-le-Lez, France, Éditions Climats, 2002, 173 p.
Tibulle à Corfou, Paris, Éditions Les Belles Lettres, coll. « Eux & nous », 2003, 300 p. Prix Mottart de l'Academie francaise 2004
Trésor de la nouvelle de la littérature italienne, Paris, Éditions Les Belles Lettres, coll. 2004, 2 vol., 254-256 p.
À la recherche de Sunsiaré, Paris, Éditions Gallimard, 2005, 391 p. + 8 pl.
Le Faussaire et son double. Vie de Thomas Chatterton, Paris, Éditions Les Belles Lettres, 2009, 304 p.
Trois excentriques anglais, Paris, Éditions Les Belles Lettres, 2011, 330 p. Prix de la Revue des deux mondes 2012
Les Grands personnages de l'Histoire, Gennevilliers, France, Géo éd., 2011, 320 p.
Sur les chemins de Palmyre, Paris, Éditions de La Table Ronde, coll. « Vermillon », 2012, 151 p.
Dictionnaire insolite de Venise, Cosmopole, 2012
Keats, keepsake, Les Belles Lettres, 2014
Ode à un bernard-l'ermite, Les Belles Lettres, 2015
Dictionnaire insolite de Florence, Cosmopole, 2015
Ashley & Gilda, autopsie d'un couple, Les Belles Lettres, 2016
Florence aquarelles, éditions du Pacifique, 2016
Un sanctuaire à Skyros, Les Belles lettres, 2020. Médaille de vermeil, Académie française
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